Propriétés médicinales Si l'on considère les myrtilles comme un ensemble de substances biologiquement actives précieuses, nous pouvons alors prédire divers effets pharmacologiques associés à leur consommation : Les phytoestrogènes (hormones végétales) des myrtilles protègent contre les maladies cardiaques et vasculaires (réduisent le « mauvais » cholestérol, retardent le développement de l'athérosclérose). Les acides caféique et chlorogénique ont des effets capillaires, urinaires et cholérétiques. Les acides folique et élagique préviennent l'apparition de tumeurs. Les bioflavonoïdes aident à normaliser l'activité de la glande thyroïde et de certaines autres glandes endocrines. La bétaïne des myrtilles présente des propriétés antiulcéreuses. De plus, la bétaïne est connue comme stimulant de l’appétit et comme substance athéroscléreuse et lipotrope capable d’éliminer les graisses et les déchets toxiques du foie. Les substances pectines préviennent les dommages causés aux tissus corporels par les métaux lourds et les éléments radioactifs. Les fibres végétales améliorent le fonctionnement du tractus gastro-intestinal. Malgré le grand potentiel de la baie, on ne sait pas grand-chose aujourd'hui sur les propriétés médicinales des myrtilles, confirmées de manière fiable par des recherches scientifiques évaluées par des pairs, bien que des travaux sur son étude soient menés par des spécialistes du monde entier. Il est prouvé que la consommation d’extraits de fruits de certaines espèces de cette plante « corrige » la résistance à l’insuline. Une étude récemment publiée sur la supplémentation en myrtilles chez la souris a rapporté une amélioration de la tolérance au glucose. Potentiellement, ces propriétés des myrtilles pourraient être utilisées, par exemple, dans le traitement du diabète chez l'homme, mais la plupart des effets sont jusqu'à présent enregistrés dans des expériences en laboratoire.
