CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce blog n'a pas pour but de fournir un diagnostic...
This blog does not intend to provide diagnosis, treatment, or medical advice. Read more. The content provided on this blog is for informational purposes only. Please consult with a physician or other healthcare professional regarding any medical or health-related diagnosis or treatment options. Information on this blog should not be considered as a substitute for advice from a healthcare professional. The claims made about specific products throughout this blog are not approved to diagnose, treat, cure, or prevent disease.
Par Eric Madrid, docteur en médecine
La résistance à l'insuline (RI) est très courante mais rarement diagnostiquée. Elle touche des centaines de millions de personnes dans le monde. Bien qu'il puisse exister des prédispositions génétiques à cette maladie, comme des antécédents familiaux de diabète de type 2, elle est principalement causée par un mode de vie sédentaire associé à une alimentation riche en sucre. Il existe des symptômes couramment associés à la résistance à l'insuline, et dans certains cas, ces symptômes contribuent à la cause réelle
Parfois, les cellules du foie, des graisses et des muscles sont résistantes à l'insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. Lorsque cela se produit, le corps ne peut pas réguler la quantité de sucre autorisée dans la circulation sanguine pour créer de l'énergie et la quantité à stocker pour les besoins futurs. Le pancréas commence alors à produire plus d'insuline et la glycémie continue d'augmenter.
Parmi les changements de mode de vie qui peuvent aider à prévenir, inverser et gérer la résistance à l'insuline, citons notamment :
La metformine est fréquemment utilisée pour le pré-diabète et le diabète. Ce médicament contribue à rendre plus efficace l'insuline produite par l'organisme. Étant donné que la plupart des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques présentent une résistance à l'insuline, ce médicament peut aider une femme à retrouver un cycle menstruel normal.
La berbérine est extraite de l'épine-vinette (Berberis vulgaris), une famille d'arbustes qui compte à la fois des plantes à feuilles persistantes et des plantes à feuilles caduques. Présente dans toute l'Europe, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l'Asie, l'épine-vinette produit des baies riches en vitamine C, qui procure toute une série de bienfaits pour la santé
La berberine, qui est l'ingrédient actif, se consomme comme aliment et complément végétal. Il a été démontré dans des études scientifiques qu'elle présente divers avantages pour la santé. Elle est couramment utilisée en médecine traditionnelle chinoise (MTC) et en médecine ayurvédique.
La berbérine peut réduire la résistance à l'insuline et abaisser la glycémie. En outre, elle possède des propriétés antioxydantes, ce qui peut contribuer à réduire l'inflammation et favoriser la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires. D’après une étude publiée en 2017, la berbérine pourrait exercer une partie de ses effets en influençant positivement le microbiome intestinal
Une étude publiée en 2015 dans le Journal of Ethnopharmacology a montré que la berbérine pourrait être utile pour abaisser la glycémie et le taux de cholestérol. En outre, elle semblait aider à élever le HDL (bon cholestérol), qui est associé à la protection contre les crises cardiaques
Une étude réalisée en 2012 a montré que la berbérine pourrait être utile pour réduire la sensibilité à l'insuline, ce qui, en fin de compte, aide à abaisser les niveaux d'insuline et la glycémie.
Une étude publiée en 2010 dans Biochemical Pharmacology a montré que le GLP-1 activé par la berbérine favorise la sécrétion d'insuline et aide finalement à contrôler la glycémie.
Les scientifiques ont également démontré que la berbérine peut également présenter des bienfaits pour le microbiome intestinal en favorisant la croissance des bactéries intestinales bénéfiques.
Le chrome est un élément important nécessaire à de nombreuses réactions enzymatiques, dont une enzyme appelée facteur de tolérance au glucose, ou GTF. Cette enzyme contribue à optimiser la fonction insulinique et le contrôle de la glycémie
Une étude de méta-analyse de 2017 parue dans le Journal of Trace Elements in Medicine and Biology a conclu qu'un apport complémentaire en picolinate de chrome avait des effets bénéfiques sur la réduction de l'indice de masse corporelle (IMC), du taux d'insuline à jeun et du taux de testostérone total chez les femmes atteintes de SOPK.
De même, un essai en double aveugle contrôlé par placebo publié en 2015 dans les Annals of Nutrition and Metabolism a montré qu'un apport complémentaire en chrome abaissait les niveaux d'insuline chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. Celles qui ont pris du chrome ont également constaté des améliorations de leur taux de cholestérol. Une étude datant de 2016 a également montré que le picolinate de chrome pouvait réduire la résistance à l'insuline chez les patientes tout en aidant à contrôler leurs cycles menstruels
Une étude menée en 2018 a démontré que le chrome pouvait réduire la résistance à l'insuline chez les femmes atteintes de diabète et du syndrome des ovaires polykystiques. Cet important oligo-élément devrait être pris en compte par toute personne qui tente d'améliorer son profil métabolique.
La NAC est un nutriment important qui aide l'organisme à éliminer les toxines, notamment celles du foie. Les médecins la donnent aux patients hospitalisés en réponse aux surdoses d'acétaminophène/paracétamol (Tylenol). Cependant, pris comme complément alimentaire par voie orale, il peut également aider à éliminer les toxines environnementales quotidiennes.
Une étude de méta-analyse de 2015 publiée dans Obstetrics and Gynecology International a montré que les femmes présentant une résistance à l'insuline et un SOPK, et à qui l'on donnait de la NAC avaient plus de chances d'ovuler, de tomber enceintes et d'accoucher que les femmes à qui l'on donnait une pilule placebo. Aucun effet négatif n'a été observé chez les femmes qui ont pris la NAC.
Une autre étude datant de 2015 et qui portait sur des femmes atteintes de SOPK a comparé la NAC prise à une dose de 600 mg trois fois par jour avec le médicament sur ordonnance, la metformine, à une dose de 500 mg trois fois par jour. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que la NAC pouvait réduire la glycémie à jeun et le cholestérol mieux que le médicament pharmaceutique metformine
Enfin, une étude menée en 2020 utilisant un modèle animal a également montré qu'un apport complémentaire en NAC pouvait aider à réduire la résistance à l'insuline.
La L-carnitine est un autre acide aminé important présent en forte concentration dans les muscles et le cerveau. En plus de jouer un rôle important dans la production d'énergie et le métabolisme, elle pourrait également avoir un effet positif sur la régulation de l'insuline
Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo a été menée en 2015 auprès de 60 femmes souffrant de SOPK et de résistance à l'insuline. Toutes étaient considérées comme étant en surpoids. La moitié d’entre elles ont pris 250 mg de L-carnitine, tandis que le reste a reçu une pilule placebo. Les deux groupes ont été suivis pendant 12 semaines. Au bout de cette période, celles qui avaient pris la L-carnitine ont enregistré une perte de poids et de tour de taille, ainsi qu’une baisse de la glycémie, ce qui signifie que leur résistance à l'insuline s'était améliorée..
Des travaux publiés en 2014 dans la revue European Journal of Obstetrics and Gynecology and Reproductive Biology ont démontré que les femmes atteintes de SOPK qui étaient résistantes au clomifène (un médicament sur ordonnance qui peut aider une femme à tomber enceinte) avaient plus de chances de concevoir en ajoutant 3 000 mg de L-carnitine à leur régime médicamenteux quotidien. C’est un parfait exemple d’association de compléments alimentaires et de médicaments sur ordonnance pour atteindre l’objectif de santé souhaité, qui consiste à réduire le taux de résistance à l'insuline. Bien que cette étude ait été menée spécifiquement chez les femmes, les hommes présentant une résistance à l'insuline sont également susceptibles d'en bénéficier.
Une étude effectuée en 2017 a eu des résultats similaires, concluant que la L-carnitine pourrait aider à réduire la résistance à l'insuline chez les sujets testés lorsqu'elle est prise en tant que complément alimentaire. Une autre étude datant de 2019 a également trouvé des avantages similaires
La CoQ10 est un complément très apprécié qui joue un rôle important dans le métabolisme énergétique. Elle est couramment prise par les personnes qui suivent des traitements à base de médicaments hypocholestérolémiants sur ordonnance. Toutefois, des études montrent qu'elle peut également être utile chez les personnes souffrant de résistance à l'insuline, de prédiabète et de diabète
Une étude de 2017 en double aveugle, contrôlée par placebo et publiée dans Clinical Endocrinology a évalué l'utilisation de 100 mg de coenzyme Q10 par rapport à un placebo chez les femmes présentant une résistance à l'insuline. Les sujets ont subi des tests sanguins, ont pris le complément ou le placebo pendant 12 semaines, puis ont été soumis à de nouveaux tests sanguins. Les résultats ont montré que les personnes qui prenaient la coenzyme Q10 avaient une réduction de la glycémie et des niveaux d'insuline, qui sont tous deux normalement élevés chez les personnes présentant une résistance à l'insuline et un SOPK.
Une étude de 2018 en double aveugle et contrôlée par placebo en Corée a également révélé les bienfaits de cette coenzyme. Lors de cette étude, 80 patients atteints de prédiabète ont été répartis en deux groupes. Une moitié a pris un placebo tandis que l'autre moitié a reçu de la coenzyme. Les personnes qui ont reçu le complément ont vu leur résistance à l'insuline diminuer, ce qui a conduit les chercheurs à conclure que la coenzyme Q10 pouvait ralentir la progression vers le diabète.
Les acides gras essentiels oméga-3 se composent principalement d'acide eicosapentaénoïque (EPA) et d'acide docosahexaénoïque (DHA). Cependant, ces nutriments importants peuvent se trouver dans de nombreuses sources alimentaires, notamment dans le poisson (le maquereau, la morue et le saumon figurent parmi les plus riches), les noix, les graines de chia, les graines de lin, les graines de chanvre et l'avocat.
Une étude datant de 2009 a montré que les femmes atteintes de SOPK et de résistance à l'insuline et qui souffraient d'une stéatose hépatique pouvaient réduire la quantité de graisses lorsqu'elles consommaient des acides gras oméga-3. Les chercheurs ont également noté une amélioration de la tension artérielle et des triglycérides.
Une étude effectuée en 2011 a également montré qu'un apport accru en acides gras oméga-3 pourrait aider à réduire la testostérone biodisponible chez les femmes atteintes de SOPK et de résistance à l'insuline. Une étude datant de 2018 a également montré que les graines de lin pourraient aider à réduire les niveaux d'insuline chez les femmes atteintes de SOPK, en plus de réduire la résistance à l'insuline
Le sélénium est un oligo-élément, ce qui signifie que l'organisme humain en a besoin en petites quantités. Il doit être consommé par le biais de l'alimentation ou par la prise de vitamines et de minéraux. C'est un puissant antioxydant qui est important, non seulement pour la santé du cerveau, mais aussi pour celle de la thyroïde, contribuant à renforcer le système immunitaire. Sur le plan alimentaire, les noix du Brésil sont l'une des meilleures sources de sélénium disponibles.
Selon une étude menée en 2013 auprès de femmes en Turquie, celles qui souffraient de SOPK et de résistance à l'insuline présentaient des taux de sélénium plus faibles dans le sang par rapport aux femmes ne souffrant pas de cette pathologie. On pense que cette carence minérale joue un rôle dans la cause du SOPK et dans la régulation des niveaux d'hormones et d'insuline
Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo en 2014 a montré que le sélénium pouvait être utile chez les femmes atteintes du SOPK. Plus précisément, le sélénium pourrait abaisser les niveaux d'insuline et contribuer à améliorer les taux de cholestérol, notamment en réduisant les triglycérides et le LDL (mauvais cholestérol)
Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo en 2018 a évalué les effets de l'apport complémentaire en sélénium chez les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque congestive et de résistance à l'insuline. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu'un apport complémentaire de 12 semaines en sélénium avait eu des effets bénéfiques sur le métabolisme de l'insuline.
Selon les études, il n'est pas recommandé de prendre plus que la dose quotidienne de 200 mcg.
Références :
